Mithé Espelt (1923 - 2020)
Née en 1923 à Lunel dans le sud de la France, Mithé Espelt grandit au sein d'une famille de vigneron, proche d'un grand-père qui lui transmet son goût pour les arts et lui fait côtoyer des intellectuels et artistes majeurs de l'époque.
Diplômée des Beaux-Arts de Montpellier en 1942, elle se spécialise en céramique à l'école de Fontcarrade. Elle commence par concevoir des boutons pour les maisons de couture à Paris, avant de gérer l'ensemble de la production de boutons et bijoux de l'atelier Lydia Chartier et de collaborer notamment avec Line Vautrin.
Au sortir de la guerre, elle retrouve son sud natal, ouvre son atelier et profite de l'effervescence grandissante autour de la céramique. Pour se démarquer et faire vivre l'atelier, elle se lance dans la conception de bijoux dorés à l'or : une touche de luxe, le travail de couleurs et leur originalité en feront des succès.
Son art et sa créativité vont alors se décliner sur des nombreux objets, très féminin, dans un esprit boudoir : miroirs-bijoux, miroir à main, coffrets.. Cette alchimiste de la couleur amène toute sa sensibilité et l'influence de sa culture du sud dans ses motifs (fleurs, oiseaux, branchages), ses couleurs (rose, vert, bleu) et ses thèmes (taureaux, soleil, pop art...).
Les oeuvres de Mithé Espelt ne portent en général par de signature. C'est le fruit d'une volonté de l'artiste, un acte militant décidé 1952, par cette femme humble et généreuse qui aimait fuir la notoriété.
D'après "Mithé Espelt, le luxe discret du quotidien"
Née en 1923 à Lunel dans le sud de la France, Mithé Espelt grandit au sein d'une famille de vigneron, proche d'un grand-père qui lui transmet son goût pour les arts et lui fait côtoyer des intellectuels et artistes majeurs de l'époque.
Diplômée des Beaux-Arts de Montpellier en 1942, elle se spécialise en céramique à l'école de Fontcarrade. Elle commence par concevoir des boutons pour les maisons de couture à Paris, avant de gérer l'ensemble de la production de boutons et bijoux de l'atelier Lydia Chartier et de collaborer notamment avec Line Vautrin.
Au sortir de la guerre, elle retrouve son sud natal, ouvre son atelier et profite de l'effervescence grandissante autour de la céramique. Pour se démarquer et faire vivre l'atelier, elle se lance dans la conception de bijoux dorés à l'or : une touche de luxe, le travail de couleurs et leur originalité en feront des succès.
Son art et sa créativité vont alors se décliner sur des nombreux objets, très féminin, dans un esprit boudoir : miroirs-bijoux, miroir à main, coffrets.. Cette alchimiste de la couleur amène toute sa sensibilité et l'influence de sa culture du sud dans ses motifs (fleurs, oiseaux, branchages), ses couleurs (rose, vert, bleu) et ses thèmes (taureaux, soleil, pop art...).
Les oeuvres de Mithé Espelt ne portent en général par de signature. C'est le fruit d'une volonté de l'artiste, un acte militant décidé 1952, par cette femme humble et généreuse qui aimait fuir la notoriété.
D'après "Mithé Espelt, le luxe discret du quotidien"
d'Antoine Candau, Editions Odyssée, 2020.